Crypto-monnaie et bourse : deux formes d’investissement avec chacune ses particularités

L’objectif principal d’un trader est toujours le même : réaliser des bénéfices en achetant et en vendant des produits financiers. Ce principe reste d’ailleurs d’actualité, que le trading soit accompli à des fins professionnelles ou lorsqu’un particulier réalise des investissements pour son compte avec ses propres fonds.

Que ce soit en bourse ou via les crypto-monnaies, avoir une fine connaissance des actifs et des marchés financiers est toujours judicieux pour s’attendre aux meilleures plus-values. Connaître diverses caractéristiques sur chaque forme d’investissement est ainsi recommandé, notamment :

• La bourse et ses différentes caractéristiques

L’investissement en bourse permet de réaliser des transactions boursières sur un large choix de valeurs mobilières. Les options ouvertes aux investisseurs particuliers sont par exemple de placer leur argent dans des actions, des obligations ou encore des fonds communs de placement. Ces différentes solutions apparaissent déjà comme un avantage de l’investissement en bourse, car les traders ont la possibilité d’accéder à un portefeuille d’investissement diversifié.

Les investisseurs peuvent profiter des fluctuations des cours pour réaliser des profits. Les marchés boursiers sont également susceptibles d’offrir des dividendes garantis par les entreprises pour lesquelles les particuliers ont acquis des actions. À ce titre, les traders peuvent ainsi augmenter le rendement de leur investissement. Des données comme celles indiquant la capitalisation boursière leur permettent en outre de mesurer la valeur globale des entreprises cotées en bourse. Ces informations sont considérées comme un instrument de mesure permettant de comparer différents actifs.

Les particuliers peuvent s’approcher de plusieurs types de courtiers pour investir en bourse. D’un côté, les courtiers traditionnels sont des professionnels expérimentés accueillant et guidant les débutants dans le trading et de l’autre les courtiers en ligne ou brokers proposent diverses formules d’accompagnement adaptées à tous les traders, néophytes comme chevronnés. Les investisseurs ont généralement la possibilité de négocier des actions, de réaliser des opérations de produits dérivés comme les CFD et les ETF via les courtiers.

• L’argent virtuel et ses nombreuses propriétés

Les cryptomonnaies ont des caractéristiques différentes des actifs financiers négociés en bourse. Leur nature décentralisée est généralement l’une de leurs grandes particularités. À la différence des actions cotées et de l’argent réel, les devises virtuelles ne sont pas régies par une entité centrale. Les monnaies fiduciaires comme l’euro et le dollar USD sont en effet régies et régulées par une banque centrale, voire un gouvernement. Les cryptomonnaies sont gérées par un réseau d’ordinateurs qui vérifie les transactions et maintiennent la blockchain, la technologie sous-jacente à la base de ces devises virtuelles.

Leurs autres propriétés motivent également l’intérêt pour les cryptomonnaies, notamment :

• l’anonymat des transactions : les opérations réalisées avec des cryptomonnaies sont souvent anonymes ou pseudonymes. Les utilisateurs ont ainsi la possibilité d’effectuer des transactions sans divulguer leur identité ;
• la sécurité : les transactions de cryptomonnaies sont à l’abri des failles et des malversations, car elles sont réalisées grâce à des algorithmes de cryptographie complexes les rendant difficiles à falsifier ou à pirater ;
• leur volatilité : leur valeur peut fluctuer considérablement en peu de temps. Cette particularité peut offrir des opportunités de gains importants, mais aussi entraîner des pertes non négligeables ;
• un nombre limité pour certaines cryptomonnaies : la plupart des devises numériques sont disponibles selon une offre limitée, car un nombre maximum de jetons ou de coins peut être émis. Les cryptomonnaies concernées ont ainsi l’atout d’avoir une valeur intrinsèque, telle que Bitcoin (BTC) considéré comme une valeur refuge.

Bourse ou crypto-monnaie : quelle forme d’investissement privilégier ?

Les monnaies numériques comme les actifs boursiers ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients. Pour savoir quel type d’investissement choisir, il est généralement intéressant de faire une comparaison :

• quelles différences entre la réglementation des cryptos et celle de l’investissement boursier ?

Le cadre réglementaire des transactions boursières est beaucoup plus poussé par rapport à celui de l’investissement dans les cryptomonnaies. L’ancienneté du marché boursier par rapport à la jeunesse des activités des cryptos justifie en partie cette situation. Les bourses mondiales sont généralement réglementées par des organismes officiels et gouvernementaux, tels que l’Autorité des Marchés Financiers ou AMF en France et la Securities and Exchange Commission ou SEC aux États-Unis. Les devises virtuelles de leur côté sont moins sujettes aux réglementations et sont plutôt considérées comme des actifs numériques plutôt que des valeurs mobilières.

Les conséquences sont dès lors différentes pour les investisseurs. Les bourses sont souvent soumises à des exigences de protection des investisseurs, telles que l’obligation pour les courtiers de divulguer les risques associés aux investissements et de garantir la sécurité des fonds des clients. Les particuliers qui investissent dans les cryptos peuvent être soumis à des risques plus importants, car les réglementations sont insuffisantes ou en cours d’établissement concernant la protection des placements.

• qu’attendre de la volatilité des cryptos et des actifs en bourse ?

Pour de nombreux traders, leur forte volatilité représente l’une des attractivités de l’investissement dans les cryptomonnaies. Même si des mouvements de prix importants et des fluctuations de valeurs considérables sont remarqués aussi bien sur le marché boursier que sur celui des devises numériques, la volatilité des cryptomonnaies est considérée comme plus élevée que celle des actifs cotés en bourse. Avec les cryptos, les traders peuvent s’attendre à des variations de prix de plusieurs dizaines de points en une seule journée, alors qu’une fluctuation de quelques dixièmes d’écart peut être considérée comme effrayante en bourse. Cette caractéristique des cryptomonnaies permet d’espérer des gains potentiellement importants, aussi bien sur le court que le long terme, mais aussi des pertes non négligeables. Plus prévisibles, les fluctuations des actions boursières sont davantage propices aux investisseurs préférant faire du profit sur le long terme.

La bourse et le marché des crypto-monnaies proposent chacun de leur côté des opportunités d’investissement. Pour un trader, chaque solution est une occasion d’étendre son portefeuille d’investissement. Au-delà de choisir entre les deux plans d’investissements, la meilleure alternative est de segmenter son investissement. Placer des ordres à la fois sur les plateformes cryptos et sur le marché boursier augmente potentiellement les chances de profits. Pour réussir, les traders doivent avoir une solide connaissance des marchés financiers et disposer des compétences analytiques adaptées.

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Les cryptomonnaies, les mal-aimées de l’univers financier

Même si l’histoire des devises numériques en est à son commencement, les critiques envers ces instruments financiers innovants persistent depuis leur apparition. Après le lancement de Bitcoin en 2009, suivi quelques années après par de nombreuses autres cryptos telles qu’Ether (ETH), Thether (USDT) ou Ripple (XRP), certains conservent une diatribe pessimiste à leur encontre.

Les reproches les plus récurrents sont d’ailleurs liés à leur nature même, notamment :

• les cryptomonnaies sont exposées à une trop forte instabilité : l’une des principales critiques à l’égard des crypto-monnaies est leur manque de stabilité en termes monétaires. Leur valeur fluctue en effet fortement à court et à moyen terme, un contexte qui les rend extrêmement risquées pour les investisseurs ;
• les devises virtuelles sont des actifs dénués de régulation : à leur début, la faiblesse des réglementations, illustrée par un déficit criant de politiques de protection des investisseurs est régulièrement dénoncée. Des dispositifs de sécurité instaurant des procédures pour la vérification des utilisateurs et éventuellement la protection de leurs fonds sont néanmoins apparus au fil du temps sur les plateformes de trading de crypto-monnaies ;
• une porte ouverte à diverses activités illicites : l’insuffisance du cadre réglementaire dans le domaine des devises numériques et l’apanage de l’anonymat pour les transactions est interprétée comme une possibilité pour les personnes malintentionnées de tirer parti du système. Les détracteurs des cryptos soupçonnent les devises numériques d’être utilisées pour diverses activités illégales. Les cryptos seraient ainsi une porte béante pour le blanchiment d’argent, la fraude fiscale ou encore le financement d’activités terroristes.

Les cryptos et leur actualité mouvementée

Différents événements remarqués ces dernières années semblent d’ailleurs donner du crédit à ces détracteurs infatigables des cryptomonnaies.

En 2022 par exemple, le retentissant effondrement de FTX a eu des échos planétaires. Considéré comme l’une des principales plateformes par lesquelles les investisseurs peuvent réaliser du trading crypto, FTX a fait face subitement à une forte demande de retrait de leurs placements de la part des membres inscrits. En 72 heures, le traitement des retraits a ainsi recensé des demandes pour un montant total net d’environ 6 milliards de dollars. Confrontée à une crise de liquidités, la plateforme connait une débâcle rapide et se déclare en faillite quelques jours après, ne réussissant pas à combler les dépôts de ses utilisateurs.

L’incroyable parcours du Bitcoin (BTC) depuis son apparition est également l’illustration de la très forte instabilité des cryptomonnaies. Si en février 2011, la doyenne des monnaies électroniques vaut 1 dollar, sa progression au fil des ans est source de vertiges aussi bien pour ses partisans que pour ses détracteurs. En 12 ans d’existence, soit en 2021, le BTC s’échange en effet contre la bagatelle de 50.000 dollars. Plus étonnant encore, la première crypto de l’histoire enchaine les records et connaît au mois d’octobre de la même année son plus haut sommet avec environ 67.000 $. Avec 10 dollars investis en 2011, un trader est ainsi l’heureux détenteur de 670.000 $ dix ans après. Les fluctuations les plus fortes étant la nature même des cryptos, le Bitcoin connaît une dégringolade là aussi historique dans un contexte d’inflation et de marché défavorable pour chuter à 16.000 dollars.

Un optimisme toujours débordant

Malgré les détractions et divers événements marquants, les cryptomonnaies connaissent un essor sans cesse croissant depuis leur apparition et sont considérées comme de potentielles alternatives aux monnaies fiduciaires comme le dollar ou l’euro.

Même si elles sont virtuelles et non centralisées, les crypto-monnaies sont en effet transférables d’un utilisateur à l’autre comme toute autre devise physique. Une cryptomonnaie est par ailleurs divisible et fongible et réunit donc toutes les fonctionnalités constatées chez ses analogues fiduciaires.

De plus en plus d’échanges sont aujourd’hui réalisés en cryptomonnaie. Les investisseurs et les utilisateurs de monnaies virtuelles sont ainsi en capacité d’acheter des biens et des services avec leurs cryptos, mais aussi de recevoir des paiements en argent numérique. Les acteurs professionnels utilisant ces monnaies sont d’ailleurs de plus en plus nombreux, à l’instar des plateformes en ligne proposant des prêts directement en cryptos ou des solutions d’épargne en argent virtuel.

La fiabilité de cette technologie gagne ainsi du crédit année après année et beaucoup d’acteurs, d’observateurs et d’investisseurs sont optimistes quant à son évolution dans l’avenir. L’intérêt grandissant des États et des organismes gouvernementaux pour une meilleure réglementation des cryptos renforce d’ailleurs cette perspective positive.

En Europe, un vent nouveau souffle en faveur des devises numériques et semble être susceptible de pousser davantage leur essor dans un proche avenir. Le Conseil et le Parlement Européen indique en effet qu’un accord a été signé pour créer un cadre réglementaire protégeant les investisseurs et préservant la stabilité financière.

Ce vent favorable aux cryptomonnaies est aussi porté par les entreprises de grande envergure dont le nombre est de plus en plus important au fil du temps à apporter leur brique dans l’expansion de la blockchain et de l’argent virtuel. Les données partagées par l’analyste Blockdata indiquent par exemple que dans le top 100 des entreprises les plus capitalisées au monde, plus de 80 sont coutumières de la blockchain dans leur processus de travail. De Disney à Microsoft, en passant par Coca-Cola, PayPal, Amazon ou même Visa, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à porter un intérêt aux technologies des blockchains et par extension à leurs monnaies numériques dérivées. Malgré les détractions et les critiques, les cryptomonnaies gardent ainsi une marge de progression intacte et les évolutions à venir devraient réserver de belles perspectives à l’argent virtuel.

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Je suis un investisseur privé, que dois-je prévoir ?

L’année 2023 voit la mise en application d’une nouvelle réglementation autour de la fiscalité des crypto-monnaies. Pour l’administration, ces monnaies virtuelles assimilées à des actifs numériques sont avant tout considérées comme des biens meubles incorporels. À ce titre, les investissements dans les devises numériques sont totalement assujettis aux dispositifs fiscaux.

Selon la législation fiscale, les transactions en crypto monnaies peuvent être soumises à l’imposition sur les plus-values. La différence positive entre le prix de cession et le prix d’acquisition de ces actifs est considérée comme une plus-value. Les revenus perçus en crypto monnaies, tels que les dividendes ou les intérêts, sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux.

Comme tout contribuable, un particulier qui réalise une transaction crypto est ainsi tenu de tenir une comptabilité précise de ses échanges réalisés avec des monnaies numériques. Cette démarche est nécessaire afin de déclarer sa plus-value globale dans sa déclaration d’impôt sur le revenu.

Une fois ce cadre planté, prendre en considération 3 notions est indispensable pour bien se conformer à la réglementation fiscale en vigueur :

1. Une fiscalité unique pour tous les investisseurs particuliers

L’imposition des crypto-monnaies n’est pas une nouveauté en France. Depuis environ une décennie, l’administration fiscale applique le paiement d’un impôt à certaines transactions et plus-values réalisées à partir des devises numériques. Pour une meilleure application de la réglementation, un nouveau régime est appliqué à compter de 2023. Il apporte des nouveautés notamment en ce qui concerne le profil des personnes assujetties à l’imposition sur les monnaies virtuelles. À la différence des règles appliquées avant 2023, aucun amalgame n’est désormais considéré. Les contribuables particuliers qui font des opérations cryptos dans le cadre de la gestion de leur patrimoine privé sont soumis à la même règle d’imposition :

• qu’ils soient des traders réalisant des transactions de manière récurrente avec de gros volumes d’échanges et des montants importants ;
• ou des investisseurs ponctuels effectuant une poignée au maximum d’échanges cryptos par an.

1. Le choix entre deux modes d’imposition : la Flat Tax ou le barème progressif

Avant la mise en vigueur du nouveau régime en 2023, une seule option était ouverte aux traders cryptos particuliers. Entre 2019 et 2022, seul le Prélèvement Forfaitaire Unique ou Flat Tax était appliqué aux plus-values sur la vente de crypto-monnaies pour un trader effectuant des transactions strictement privées et non professionnelles. L’excédent perçu sur les opérations effectuées était alors prélevé d’un montant unique de 30 %, constitué de 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvements sociaux.

À partir de 2023, du changement est noté dans le mode d’imposition. Au-delà du PFU ou Prélèvement Forfaitaire Unique, le contribuable dispose d’une option supplémentaire. Les particuliers qui font des plus-values sur leurs transactions de trading crypto ont ainsi la liberté de choisir entre :

• soit rester sur l’imposition de la Flat Tax, donc d’être imposé sur le taux forfaitaire de 12,8 % d’impôt sur le revenu, auquel devra être ajouté les prélèvements sociaux à hauteur de 17,2 %. Le montant total du prélèvement est donc de 30 % des plus-values réalisées ;
• soit basculer sur le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Pour l’année 2023, le taux appliqué varie en fonction de l’importance des revenus perçus. Selon le montant des gains annuels, le taux d’imposition peut alors être de 0 %, 11 %, 30 %, 41 % ou 45 %. Les prélèvements sociaux quant à eux ne bougent pas et restent à 17,2 %.

Dans le cas où les revenus du trader se situent dans la tranche basse lui permettant soit d’être exonéré de l’impôt soit de se situer dans la tranche de 11 % sur le barème progressif, ce choix s’avère donc plus intéressant, car le prélèvement total sur les plus-values sera respectivement de 17,2 % et 28,2 %.

1. Les conditions pour lesquelles les plus-values sont imposées

Les modalités de ce nouveau régime fiscal sont précisées dans le code général des impôts. Comme précédemment, la valeur des plus-values réalisées doit dépasser 305 euros pour que l’imposition soit appliquée. Les plus-values correspondant aux cessions d’actifs pour un montant inférieur à 305 euros peuvent alors être exonérées.

Deux conditions supplémentaires sont par ailleurs précisées pour que les gains puissent faire l’objet d’une imposition :

• les cessions de cryptos sont imposables lorsque la transaction consiste en un échange d’une devise numérique contre une monnaie ayant cours légal ou une monnaie fiat ;
• l’utilisation de l’argent numérique pour l’achat de biens ou services est aussi soumise au paiement de l’impôt et doit donc être inscrite dans la déclaration fiscale.

Les échanges ou conversion d’une crypto-monnaie à une autre sont exclus de toute imposition.

Je suis un professionnel du trading crypto ou du minage, que savoir ?

Un autre mode d’imposition concerne les personnes qui font du trading crypto dans un cadre professionnel ou qui se consacrent au minage crypto. Les contribuables qui exercent dans le trading de manière professionnelle sont imposés au titre des Bénéfices Industriels et Commerciaux ou BIC. Les personnes, dont l’activité est de miner des cryptos relèvent, de leur côté, du régime des Bénéfices non Commerciaux ou BNC.

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Quatre types d’utilisateurs courants de crypto-monnaies

Même si les cryptomonnaies sont une technologie relativement nouvelle, leur gain en popularité est fulgurant depuis ces dernières années. Pour connaître le profil des utilisateurs de ces devises numériques, il est d’abord primordial de comprendre pourquoi elles suscitent un intérêt toujours croissant au fil du temps.

La cryptomonnaie est une monnaie virtuelle basée sur la cryptographie. Cette caractéristique lui permet de sécuriser toutes les transactions effectuées par les utilisateurs et d’exercer un contrôle sur la création de nouvelles unités. Les transactions sont stockées sur une chaîne de blocs, une base de données décentralisée qui enregistre toutes les opérations effectuées. Cette procédure assure de profiter de transactions plus rapides, plus sécurisées, et surtout plus transparentes. Même si la cryptomonnaie est souvent utilisée de manière anonyme, toutes les transactions sont sécurisées et vérifiables.

La cryptomonnaie est de plus en plus acceptée en tant que moyen de paiement dans certaines institutions financières. Elle peut aussi être utilisée pour acheter des biens dans des magasins en ligne ou physiques. Le nombre de portefeuilles virtuels qui acceptent la monnaie virtuelle augmente également, permettant aux utilisateurs d’accéder facilement à leur argent virtuel.

Bien qu’encore relativement nouvelles, les cryptos sont largement utilisées dans le monde en raison de leur rapidité et de leur transparence grâce à la technologie de la blockchain. Avec le temps, ces devises numériques peuvent devenir une force clé dans l’économie virtuelle et traditionnelle.

Que ce soit de simples particuliers ou des organisations, un éventail de profils utilise au quotidien les cryptos pour différents objectifs et des usages distincts :

1. Les personnes qui se lancent juste par curiosité

Les innovations et les technologies nouvelles sont nombreuses et se développent à un rythme effréné, parmi lesquelles les devises numériques. Certains particuliers s’intéressent aux crypto-monnaies rien que pour cet esprit innovant et technologique. Ce profil d’utilisateur est aussi connu sous l’appellation « early adopter » dans la langue de Shakespeare. Il réunit des personnes qui aiment avoir la primeur des produits les plus innovants. Ils peuvent acheter des bitcoins ou d’autres crypto-monnaies juste pour essayer, pour voir leur fonctionnement ou simplement pour satisfaire leur curiosité.

1. Les investisseurs en quête de plus-values

Les crypto-monnaies peuvent être achetées et vendues comme tout autre actif financier. Beaucoup d’investisseurs utilisent la crypto comme un moyen de diversifier leur portefeuille et de potentiellement obtenir des rendements élevés. Pour ces particuliers, la crypto-monnaie est donc vue comme un moyen d’investir leur argent et de réaliser des profits. La volatilité des cours des monnaies virtuelles peut être à la fois un avantage et un inconvénient. D’un côté, cette instabilité signifie que les investisseurs peuvent réaliser des profits importants en achetant des crypto-monnaies à un prix bas et en les revendant plus tard à une valeur élevée. D’un autre côté, la forte variabilité des cours des devises virtuelles indique également que les investisseurs peuvent subir des pertes non négligeables si le prix de la crypto-monnaie baisse.

1. Les utilisateurs de crypto pour les échanges commerciaux

Certaines personnes utilisent aussi la crypto-monnaie comme moyen de paiement. Les particuliers qui souhaitent acheter des biens ou des services en utilisant des cryptos sont de plus en plus nombreux. Les transactions avec les crypto-monnaies sont rapides et sécurisées, ce qui en fait un choix attrayant pour les consommateurs, à même de concurrencer les paiements par cartes de crédit ou les virements bancaires. Le nombre de commerçants et de sites internet qui acceptent les paiements en cryptomonnaies, en particulier pour les transactions internationales, augmentent d’ailleurs chaque année. L’argent virtuel offre en effet une solution peu coûteuse pour le transfert de fonds à l’échelle mondiale, ce qui séduit les utilisateurs.

1. Les professionnels du minage et du développement de cryptomonnaies

Les mineurs sont une autre catégorie d’utilisateurs des devises numériques. Ils tirent parti de la puissance de calcul de leurs machines pour valider les transactions et créer de nouvelles unités de crypto-monnaies. Le minage est un processus complexe qui nécessite beaucoup d’énergie et de ressources matérielles. Les mineurs sont souvent récompensés par des unités de la crypto-monnaie qu’ils ont aidé à créer. Les développeurs sont également nombreux à faire usage au quotidien des cryptos. Travaillant pour une partie majoritaire sur les technologies de la blockchain ou d’autres applications basées sur les cryptomonnaies, ils peuvent être parfois rémunérés avec de l’argent virtuel.

Dans quels pays trouve-t-on le plus d’utilisateurs ?

Les résultats des observations annuelles de Chainalysis donnent une idée de l’évolution du nombre d’utilisateurs de cryptos au niveau mondial. Cette étude de la société américaine d’analyse des blockchains ne représente pas le nombre cumulé d’utilisateurs dans chaque pays, ni le volume brut des transactions dans chaque État, mais mesure l’attrait des particuliers à placer la plus grande part de leur argent dans les cryptos.

Les résultats annoncés en 2022 précisent ainsi que le Vietnam est le pays où les cryptomonnaies sont les plus utilisées, suivi par les Philippines, l’Ukraine, l’Inde et les États-Unis. Si la France est absente des 20 premiers de ce classement,  il est intéressant de remarquer que 10 nommés dans le Top 20 font partie des pays considérés par la Banque Mondiale comme des pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure.

Au Pakistan, au Nigéria, au Népal, au Maroc, au Kenya et en Indonésie, comme au Vietnam, aux Philippines, en Ukraine et en Inde, les crypto-monnaies bénéficient d’une grande attractivité car elles sont utiliser pour les échanges de fonds et pour préserver les économies alors que la monnaie fiduciaire souffre d’une grande volatilité.

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